Le projet ResisTIC est financé par l’Agence Nationale de la Recherche de 2018 à 2022.
La Russie constitue un espace de tension majeur entre les libertés numériques globalisées et les politiques d’encadrement national d’Internet officiellement justifiées par des motifs de sécurité sur les réseaux numériques. Depuis le début des années 2000, le pays connaît en effet le développement conjoint d’un web foisonnant et le renforcement d’un autoritarisme défavorable aux libertés publiques. Dans ce contexte, le projet ResisTIC a documenté et analysé les contraintes s'exerçant sur l'internet russe mais aussi les résistances et les contournements des internautes russes face aux nouvelles régulations nationales du web. La Russie apparaît en effet comme un « laboratoire des résistances numériques » susceptibles de se diffuser au-delà de ses frontières. Le projet a l’ambition de contribuer, au-delà du cas russe, aux réflexions sur les reconfigurations du politique à l’épreuve des techniques numériques dans le monde contemporain.
Le projet ResisTIC réunit une équipe pluridisciplinaire dont les membres appartiennent à différents centres de recherche :